S. Brothers’ one week night session : Tuesday

C’est parti pour la deuxième nuit. Nous attaquerons par un petit passage dans un port avant de retrouver le spot de la veille. La stratégie est la suivante : plus petits leurres, et surtout, ne pas lésiner sur les pauses. Les fishs ne réagissent pas aux animations nerveuses et ont l’air plus disposés à cueillir les victimes mourrantes du dernier assaut, ou tout simplement ceux qui n’auraient pas détecté leur présence.

Après avoir bien fait monté l’adrénaline avec un barra du mètre à vue qui aura collé son museau à plusieurs reprises sur nos leurres, nous rejoignons le spot pour notre revanche. Dans mon sac, quelques streamers imitations d’alevins confectionnés dans l’après midi.

L’activité n’est pas aussi violente que la veille. L’eau est plus teintée et la houle plus forte. Quelques chasses nous motivent mais rien de bien nerveux. Alors que le frangin m’invite à nous déplacer en quête de plus d’activité, je remarque une belle chasse à la pointe d’une digue. « J’essaye ça et après on bouge ».

En arrivant nous remarquons de suite que les poissons sont plus gros que ceux de la veille. Je sors la canne à mouche, armée de deux streams, et attaque la zone. Je trouve un caillou suffisamment proche de l’eau pour raccourcir au max la bannière entre la pointe de la canne et l’eau, et surtout pour passer au dessus du ressac. De cette manière je contrôle mieux mon animation et garde la tension pendant les pauses.

Et au deuxième lancé… grosse tirée bien franche, ferrage à peine nécessaire, Fish ! je suis en pleine transe, le poisson a pas l’air ridicule mais je suis tellement excité que je ne me rend pas compte. Le frangin, lui, réalise que c’est pas un loupiot… il récupère le poisson entre deux vagues et remonte ce qui s’avère être un joli loup de 45 ! Yes !

Une effusion de joie accompagne mon premier poisson du séjour. Sur le coup l’action paraît vraiment énorme, après enduré tous ces refus la nuit précédente. Et surtout, ça faisait longtemps que le frangin avait pas fait un loup. Deux jets plus tard je piquerai un autre poisson de même taille qui foncera directement dans les rochers et cassera net mon pauvre 25/100. Cette casse mettra la panique dans le banc et stoppera immédiatement la chasse.

Nous reprenons la prospection un peu plus loin, Emilien aux leurres et moi à la mouche. Le frangin me fait une démonstration de la pêche du séverot en enchainant 5 fishs, dont un de 35cm.

Pendant ce temps je refait un loup au streamer, d’environ 35.

Un dernier petit loupiot pour le frangin, et nous finirons la nuit complètement claqués sur le parking du port qui ne verra même pas nos leurres…

Bilan, cette fois on a fait du fish et on a eut l’impression d’avoir compris un ou deux trucs. RDV demain soir pour voir si ça marchera encore !