C'est le compte-rendu d'une journée difficile que je vous conte ici...
J'ai eu la possibilité de retourner sur le méga spot où nous avions bien cartonné avec mon pote Benoît ( Sortie privilégiée ). C'est donc tout excités que nous avons attaqué cette journée, de retour sur le Brocator.
Sauf que cette fois-ci, les conditions étaient bien plus difficile, surtout pour nous. L'eau était plus teintée, il faisait bien froid, et surtout il y avait du vent. Et contrôler un bateau de 6m en fer sans moteur électrique, et avec une seule rame utilisée comme une pagaie, et quand même une belle ancre bricolée avec un moellon et un bout de corde, tout ceci, vous l'aurez compris, n'est pas chose aisée.
Entre mes pitoyables prestations techniques, des petites mésaventures matérielles, et pas mal de loose ambiante, nous avons touché 9 beaux brocs entre 60 et 70... et n'en avons sorti qu'un seul, et une perche sympa pour mon pote Benoît. Voilà le broc:
Et voilà le streamer qui aura permis de finalement sortir un poisson, après 3 ratés... ce qui était vraiment pénible, ce n'était pas tant de rater des poissons dans l'absolu, c'était de se rendre compte qu'on les rate parce qu'on pêche mal. Et ça, ça fout les glandes. Un gros problème pour moi, encore une fois, a été la détection des touches à la mouche, et les ferrages. Mais au final, je pense avoir vraiment réalisé quelques trucs, du genre que l'utilisation d'une soie ultraplongeante et d'un streamer flottant (boobies et autres), ramené rapidement et/ou canne sous le bras (rolly polly), permettait de mieux sentir les touches quand les conditions sont difficiles. Même si le ferrage mérite un peu d'amélioration, mais au moins, la piste est bonne. En gros, c'est le retour aux acquis du réservoir, avec 10 fois moins de touches, beaucoup plus dures à ferrer. La pêche du broc à la mouche, quand on ne voit pas l'attaque, peut être vraiment difficile. Il va falloir travailler un peu tout ça!