Pêches Sportives aux Leurres ou à la Mouche.

Suède 2010, report !!! (Part.1)

par Cyril 20 Juin 2010, 12:49 Reports

C'est avec beaucoup de retard que je prends enfin le temps de vous faire part du petit séjour de la Team & Co au pays des élans, des castors et du fromage sans goût.

Il est 07h00 ce samedi 22 mai lorsque nous quittons l'appart pour Orly. Kathy est au volant, moi à ses côtés et les deux Ben et Enzo sont à l'arrière... Si l'on ajoute à celà les bagages et les tubes de cannes, vous imaginez aisement le convoi de cassos.

Nous arrivons largement en avance à l'aéroport et attendons les autres membres de l'aventure. Ils arrivent peu à peu, Ryu, Stèph, Rémy et les nouvelles têtes avec qui nous allons rapidement faire connaissance. En tout, une vingtaine de joyeux lurons prêts à en découdre avec les brochets Suédois.

Le vol se passe sans encombre et nous atterrissons à Oslo où un car nous attend afin d'assurer le transfert vers le camp Suédois.

Le trajet est interminable. L'eau est partout et l'envie de pêcher de plus en plus pesante. Nous roulons plus de deux heures à l'allure d'un escargot malade quand nous arrivons enfin à destination.

Nous jettons nos affaires dans les superbes chalets qui nous servirons de repère et embarquons dans les coques alu à disposition 30 mètres plus bas sur le lac Osten.

Le site est plutôt sympa, mais nous nous rendons assez rapidement compte que la pêche sera difficile. Les 27 degrés annoncés par la météo ont laissés place au froid et à des nuages menaçants. Je fais équipe avec Ben C et il prendra le seul poisson de la soirée. Les autres équipages ne réussiront pas vraiment non plus leur entame de séjour.

Premier Bec du séjour pour Ben. Un monstre.

Nous rentrons vers 23h00 et les discussions vont bon train. Nous partageons (Ben & Ben, Enzo, Stèph et moi) notre chalet avec Manu et Stèph, deux mecs bien sympas aussi barrés que nous, ça promet.

Nous ouvrons les yeux après une poignée d'heures de sommeil ce dimanche et embarquons dans la voiture de Thierry Sureau en direction d'un lac mythique : Foxen.

Nous avons la tête pleine de rêves mais c'est la désillusion. Les moteurs sont en panne et nous sommes contraints de nous séparer pour profiter d'une journée plus qu'entamée. Enzo restera avec Thierry sur Foxen et nous retournerons les deux Ben et moi sur Osten où nous utiliserons le bateau du propriétaire du camp.

Cette coque est plus large que les autres et nous passons sutout de 4 à 30 CV, ce qui devrait nous permettre de couvrir un peu plus de terrain. il est grand temps de pêcher...

Nous ferons bouger quelques poissons cet après-midi mais seul Ben C réussira à faire mordre un beau sujet. Il se laissera tromper 15 minutes à peine après être monté en surface toucher mon Swimbait du bout du bec, bien joué.

Concentration...

95 cm, superbe !!!

La journée est sauvée mais lorsque l'on connait le potentiel des lieux, il y a de quoi avoir quelques regrets. Nous rentrerons tardivement pour manger, comme chaque jour et constaterons que les autres équipages n'ont pas vraiment réussi. Seul Stéphane touchera quelques poissons moyens au Buster pendant que Ryu en capturera beaucoup mais plus petits en power dans les roseaux. Dur, dur.

Lundi, nous reprenons le bateau de la veille Ben C et moi, car les problêmes mécaniques sur les moteurs de Foxen ne sont pas résolus. Peu importe, il est plutôt confortable et surtout plus rapide...

La journée commence bien, nous touchons rapidemment quelques poissons certes modestes, mais dans très peu d'eau, les attaques sont spectaculaires.

Nous rejoignons alors Enzo et Ryu un peu plus loin, histoire de bavarder quelques minutes et décidons de profiter de notre "gros" moteur pour prospecter des baies aux eaux plus chaudes en queue de lac.

Nous nous éloignons un peu et mettons les gaz... Nous naviguons en pleines eaux lorsque l'écran du sondeur indique un haut fond. Je coupe les gaz lorsqu'un bruit épouvantable réveille Ryu qui s'était assoupi sur son bateau à quelques dizaines de mètres de là.

Des rochers non signalés affleurant sous la surface ont coupé net notre progression. Bilan : une quille cassée, une hélice en mode chou-fleur, le moral dans les chaussettes et une journée à peine commencée déjà terminée. Nous rentrons.